Drive | 12 Dec 2017

Par monts et par vaux

Mike Horn, insatiable aventurier

TEXTE : Mike Horn, propos recueillis par Ina Brzoka

L’aventurier Mike Horn fait confiance à la Classe G pour son expédition Pole2Pole. Ou plus exactement à ses deux Classe G ! Hommage à un modèle d’une extrême robustesse.

Les défis, un mode de vie

C’est en dehors de ma zone de confort que je me sens bien. Et j’ai besoin d’accompagnateurs me permettant justement de sortir de cette zone de confort. La Classe G de Mercedes-Benz ne m’impose aucune limite ; elle est fiable, sûre, confortable, et c’est une aventurière, comme moi. Et puis il s’agit surtout d’un véhicule d’une robustesse à toute épreuve, une qualité essentielle quand on fait des trajets compliqués en tout-terrain.

Récemment, j’ai passé quelque temps en Nouvelle-Zélande et je me suis rendu dans un endroit difficile d’accès en voiture. Pendant des heures, on ne voit âme qui vive. Je suis devenu très silencieux. La région autour de Queenstown est tout simplement magique, avec des paysages doucement vallonnés, des glaciers et des fjords. J’évalue les conditions météorologiques. Je vois la lumière, je respire l’air pur. Je suis dans les sensations. Les bruits. Les couleurs. Mes filles disent que je ne fais qu’un avec la nature, presque comme un animal sauvage.

Toujours les pieds sur terre

En ce moment, je fais le tour du monde. Mon expédition Pole2Pole, du pôle Nord jusqu’au pôle Sud puis inversement, est très exigeante. Si on vole au-dessus d’un pays, il nous reste inconnu. Si on le parcourt à pied ou en voiture, on découvre de nouvelles choses, notamment la beauté de la nature. On apprend également à connaître la vie et les besoins des êtres humains. Mes filles Jessica et Annika me soutiennent dans ce projet. Nous sommes une équipe et elles aussi adorent les deux Classe G. Quand on passe autant de temps dans une Classe G, on change d’avis sur les tout-terrain. En fait, nos deux voitures sont devenues de vraies compagnes de voyage.

Nous effectuons la majeure partie du trajet avec les deux Classe G, je fais le reste avec Pangaea, mon yacht à voile, et à ski. Au total, ça représente 24 000 miles (environ 38 600 km). Sans nos voitures, nous aurions beaucoup de mal à gérer certaines situations extrêmes. En cas de chaleur torride ou de froid glacial, rien de tel que la ventilation ou le chauffage du siège. Même pour moi !

La Classe G, un passeport à elle seule !

Jusqu’à présent, nous avons toujours réussi à nous adapter aux conditions hostiles. Je me souviens d’une fois au Pakistan où les routes avaient été emportées par l’eau. Nous étions coincés dans un cours d’eau qui était en train de devenir une rivière torrentielle. À ce moment, j’ai eu peur que nous perdions un de nos véhicules. Nous avons dû agir très vite pour extirper la Classe G, mais nous y sommes parvenus. Ce sont des moments qui nous rapprochent beaucoup. Il y a aussi des moments absurdes et comiques comme récemment, à la frontière de l’Ouzbékistan. Lorsque nous sommes arrivés, nous nous sommes retrouvés au milieu d’un attroupement de personnes qui avaient simplement été attirées par nos voitures ! Pour les Ouzbeks, la Classe G était un vrai petit miracle, un chef d’œuvre des ingénieurs allemands. Normalement, il faut plusieurs jours pour traverser cette frontière, car toutes les voitures sont fouillées à la recherche de drogues ou d’armes. Les pièces d’identité sont vérifiées pendant des jours. Mais nous avons eu de la chance car les gardes-frontières se sont frayés un chemin jusqu’à nous, curieux de la découvrir. « Vous pouvez traverser la frontière avec une Classe G ! », ai-je crié. Et nous sommes passés à la vitesse de l’éclair. Où qu’elle se trouve, la Classe G inspire confiance !