Drive | 29 Dec 2021

Visite de l’atelier Alice Trepp en Suisse

Au volant du Nouveau CLS avec l’architecte Mino Caggiula

TEXTE : HANS BUSSERT // PHOTOS : MIRJAM WÄHLEN

À la découverte de la Suisse à bord du Nouveau CLS. Le mot-clé de ce road trip ? L’architecture. Rencontre avec un architecte ambitieux dans son dernier projet en date, une villa offrant une vue époustouflante commandée par l’artiste Alice Trepp et achevée en 2019.

Nous sommes à Origlio, une petite commune située à un quart d’heure au nord de Lugano. Ici, au Tessin, les distances paraissent souvent courtes, mais c’est une impression trompeuse. Les trajets sont généralement longs, car il est rare de pouvoir se rendre directement d’un point A à un point B. Le Nouveau CLS 400 d 4MATIC monte le long de routes sinueuses et traverse tranquillement des villages de montagne, avant de pouvoir atteindre la vitesse maximale autorisée sur les rives du lac de Lugano, 80 km/heure. L’extrémité sud du canton le plus méridional de la Suisse offre des paysages tantôt alpins tantôt méditerranéens. L’idéal est de pouvoir les parcourir sans contrainte de temps… Le long du lac, on voit défiler palmiers tessinois et forêts de châtaigniers, avec la montagne en arrière-plan.

 

Un amphithéâtre moderne

Notre journée commence par un rendez-vous à 9h précises dans le bureau de Mino Caggiula, près du Parco Ciani à Lugano. Le patron nous parle de la villa d’Origlio. L’atelier Alice Trepp est construit à flanc de colline, à la manière d’un amphithéâtre. Grâce à cette disposition et à ses toits végétalisés, le bâtiment ne fait qu’un avec le terrain. Une allée en spirale mène au rez-de-chaussée. La maison, qui concilie espace de vie et de travail sur une surface de 454 m², s’ouvre sur la vallée en deux autres courbes. Le regard est attiré par le Monte Tamaro, à l’ouest.

La villa s’enroule autour d’une sorte d’atrium situé au centre et qualifié de « cénote » dans le projet. C’est une référence aux gouffres karstiques remplis d’eau que l’on trouve en Amérique du Sud. Un clin d’œil à l’Équateur, le pays d’origine d’Alice Trepp. Un bassin de 15 cm de profondeur y a été creusé. On peut s’y allonger, contempler le ciel et respirer le parfum du jasmin planté dans le jardin. « C’est magique », confie Mino Caggiula. Impossible de ne pas remarquer sa reconnaissance envers la propriétaire qui lui a donné l’opportunité, ici, de faire des expériences.

De la maçonnerie à l’architecture

Rien n’aurait pu prédire que Mino Caggiula construirait un jour des maisons qu’il a lui-même imaginées. Il commence à travailler à l’âge de 16 ans comme maçon et charpentier. Mais une fracture des cervicales le force à retourner sur les bancs de l’école. Après avoir obtenu un diplôme technique, il fréquente l’université tessinoise de Mendrisio, considérée comme une pépinière d’architectes au même titre que l’École Polytechnique Fédérale (EPF) de Zurich. Alors qu’il est encore étudiant, le jeune homme en reconversion décide d’améliorer son anglais et contacte Kenneth Frampton à New York. À sa grande surprise, le célèbre professeur d’architecture lui propose un stage. Étape suivante aux côtés du non moins célèbre Steven Holl : il n’est d’abord autorisé qu’à trier les magazines, puis se plonge dans le travail, tant et si bien qu’il « dort au bureau pendant des jours ». Ensemble, ils remporteront trois concours.

Retour au lac sous le soleil couchant

Si les plans d’origine de l’Atelier Alice Trepp prévoyaient d’utiliser du béton, faute de temps, il a finalement été remplacé par du plâtre recouvert de résine artificielle. Cela crée un très bel effet sur la structure : quand on l’observe, il semble que la surface vibre légèrement. La couleur de ce matériau particulier s’accorde également à la perfection avec la peinture métallisée Argent Mojave de notre CLS. Nous observons la voiture rouler paresseusement le long de l’allée sinueuse et nous nous émerveillons une nouvelle fois de l’harmonie entre le design automobile et l’architecture contemporaine.

La maison, avec ses salles de bains, ses séjours, ses chambres et ses espaces de travail, est comme une oasis dans une oasis. Sur la terrasse, une piscine autonettoyante invite à piquer une tête. Juste à côté, des porte-à-faux jaillissent du sol et créent un jeu d’ombre et de lumière. Avec des écarts d’à peine quatre millimètres, leur construction ne fut pas une mince affaire ! Les artisans du chantier ont eu leur lot de défis à relever.

Au moment de partir, nous décidons de profiter de la lumière du soir et de faire un dernier tour du lac. Le seul bruit perceptible provient des six cylindres du Nouveau CLS 400 d 4MATIC. C’est un son discret, à l’image de l’architecture moderne suisse qui, ici au Tessin, marie sophistication et discrétion dans un paysage somptueux.

Apprenez-en davantage sur le travail de l’architecte Mino Caggiula

Découvrez-en plus sur le Nouveau CLS

 

 

MERCEDES CLS 400 d 4MATIC

 

Consommation (cycle mixte) :  6,7 – 7,4 (WLTP)

Émissions de CO₂ (cycle mixte) : 175 – 194 (WLTP)