Mobilité | 17 Jan 2024

Crash-tests : pour une route plus sûre !

900 essais de collision par an à Sindelfingen

Depuis plus de 60 ans, Mercedes‑Benz effectue des crash-tests avec des mannequins pour sauver des vies sur les routes du monde entier. Désormais, les véhicules électriques bénéficient également de crash‑tests en « conditions réelles ».

Fidèle à son engagement en faveur de la sécurité passive et active, Mercedes‑Benz a été pionnier dans l’utilisation de mannequins lors de tests dits de collision. Ces mannequins sont de véritables instruments de mesure, ils permettent de comprendre comment les accidents se produisent et quels systèmes de sécurité seraient alors susceptibles de les éviter ou d’en atténuer la gravité.

Les mannequins utilisés dans les crash-tests sont extrêmement sensibles, leurs corps se retrouvent dans des situations que les humains ne devraient jamais avoir à vivre. Tous les scénarios de collision sont inspirés d’accidents réels. Ils sont testés avec un simulateur qui accélère, décélère puis percute. Depuis 2016, Mercedes‑Benz effectue ses crash-tests dans le nouveau centre technologique pour la sécurité des véhicules à Sindelfingen. Ce centre d’essais est l’un des plus grands et des plus modernes au monde. Il dispose de trois couloirs de collision flexibles qui débouchent sur une vaste zone sans appui de plus de 8 000 mètres carrés (90 m × 90 m). Mercedes‑Benz y effectue, chaque année, jusqu’à 900 essais de collision et 1 700 essais sur traîneau.

120 mannequins de mesure sont préparés et entretenus par des techniciens tout au long de l’année. Mercedes-Benz utilise des mannequins féminins depuis plus de 20 ans et également des mannequins d’enfants de différents âges. Les capteurs à l’intérieur des mannequins fournissent des informations telles que les accélérations, les couples, les trajectoires de compression, les forces angulaires et les déformations. En outre, des caméras à grande vitesse enregistrent les crash‑tests à 1 000 images par seconde afin de pouvoir en analyser les moindres détails.

Première mondiale : collision frontale décalée entre deux véhicules électriques

En octobre dernier, Mercedes‑Benz a été le premier constructeur automobile au monde à réaliser publiquement une collision frontale décalée entre deux véhicules électriques. Un EQA et un EQS SUV sont entrés en collision frontale avec un chevauchement de 50 % dans un scénario d’accident réel, chacun roulant à 56 km/h. Mercedes‑Benz va au-delà des exigences légales, mais aussi de celles de l’industrie de l’évaluation.

Si la déformation importante des véhicules après la collision peut sembler alarmante pour un non-spécialiste, pour les ingénieurs de Mercedes‑Benz, elle montre que les véhicules ont pu absorber efficacement l’énergie de la collision en se déformant. Ainsi, la cellule de sécurité des passagers des deux modèles électriques est restée intacte et les portes ont pu être ouvertes. En cas d’urgence, cela permettrait aux occupants de sortir du véhicule par leurs propres moyens ou aux premiers intervenants et au personnel de secours de les atteindre. Le système haute tension des EQA et EQS SUV s’est quant à lui éteint automatiquement lors de la collision.

« Le récent crash-test impliquant deux véhicules entièrement électriques prouve que tous nos véhicules présentent le même niveau de sécurité, quelle que soit la technologie utilisée. Nous travaillons dur pour réaliser notre vision d’une conduite sans accident, qui va au-delà des objectifs de la “Vision zéro” fixés par l’OMS et les commissions régionales des Nations unies. Nous ne voulons pas seulement qu’il n’y ait aucun accident mortel d’ici à 2050 et que le nombre de morts et de blessés graves diminue de moitié d’ici à 2030 par rapport à 2020. Notre objectif d’ici 2050 est zéro accident impliquant un véhicule Mercedes‑Benz » a déclaré Markus Schäfer, membre du Conseil d’Administration de Mercedes‑Benz Group AG, Directeur de la Technologie.

Rétrospective au Musée de Stuttgart

Le Musée Mercedes‑Benz met à l’honneur quatre mannequins de crash-tests dans une salle qui s’appelle « Visionnaires – Sécurité et Environnement, 1960 à 1982 ». Le constructeur a débuté ses crash-tests en 1959 et les premiers mannequins ont été introduits au début des années 1960. Le Musée expose également la fusée à eau chaude qui a servi, à partir de 1962, de propulseur. Cette fusée faisait en sorte d’accélérer les véhicules d’essai jusqu’à ce qu’ils atteignent la bonne vitesse de collision. Les mannequins du Musée sont de type Hybrid II 50. Cela signifie que 50 % des hommes adultes nord-américains sont plus petits et plus légers et que 50 % sont plus grands et plus lourds ! L’Hybrid II 50 qui dispose de 80 capteurs a été approuvé aux États-Unis en 1973. Aujourd’hui, les descendants modernes de l’Hybrid II 50 possèdent jusqu’à 150 capteurs différents qui, grâce à la technologie numérique, peuvent être connectés à l’aide d’un seul câble commun.