Drive | 24 Mar 2017

Il dit, elle dit

Texte : Alexandros Stefanidis

Road-trip dans Athènes avec la Classe A 180 d. Au volant ? Orestis Matsoukas, directeur d’une start-up, et Elena Palpani, responsable communication. Leur lien ? Collègues. Enfin… la plupart du temps.

Les habitants d’Athènes ont la réputation de vivre un peu dans une bulle, et pas uniquement depuis le début de la crise financière. Et lorsque l’on observe la rue, cela saute aux yeux. La circulation suit ses propres règles. Raison pour laquelle Orestis et Elena ont été amusé à l’idée de montrer leur ville depuis une Classe A…

Le directeur d’Orama Group, fondé en 2011, et président de l’Association grecque des jeunes entrepreneurs, est né et a grandi à Athènes. « À deux pas de l’Acropole », précise-t-il. Elena, son assistante, travaille depuis quelques mois pour Orama Group. C’est au terme d’un stage qu’Orestis lui a proposé son premier emploi fixe. Les offres d’emplois fixes sont à peu près aussi rares à Athènes que les pare-chocs sans bosses ni rayures ! Pourtant, Orestis et Elena ont aujourd’hui devant eux une Classe A toute neuve, une Classe A 180 d prête pour la visite.

Chère Elena, cher Orestis, bienvenue chez Mercedes-Benz ! Qui conduit ?

ORESTIS : Si tu n’as rien contre… ?
ELENA : Comme tu veux. Si tu préfères conduire dans les embouteillages, je conduirais plus tard en bord de mer, le long de l’avenue Poseidonos.
ORESTIS : Je n’avais pas pensé à ça !

Elena éclate de rire, ouvre la porte côté passager, se laisse tomber sur le siège et rebondit avec étonnement, étend ses bras vers l’avant sans arriver à toucher le tableau de bord face à elle.

ELENA : Waouh ! Je ne m’attendais pas à un intérieur aussi spacieux !

Eh oui, chère Elena. Orestis prend lui aussi place, étudie les fonctionnalités du volant, positionne le siège du conducteur, regarde l’écran. L’image de la caméra de recul apparaît immédiatement lorsqu’il enclenche la marche arrière.

ORESTIS : Génial ! Nous avons des yeux à l’arrière !
ELENA : Je me demande si ça t’aidera.

Orestis ignore la taquinerie. Il teste plutôt les essuie-glaces, le frein à main, les feux de détresse. Ces derniers sont, sans exagérer, la fonction la plus importante d’une voiture dans la circulation à Athènes ! Le chauffeur qui les allume prévient qu’il risque de freiner soudainement dans les prochaines secondes. Orestis, en cas d’urgence, le freinage d’urgence assisté actif vous aidera ! Il a l’air soulagé. Ce système surveille les distances de sécurité avec le véhicule précédent et peut assister au freinage si nécessaire.

Orestis tourne la clé, le moteur de la Classe A 180 d commence à tourner doucement. Nous sommes place Syntagma, le lieu de vie des habitants d’Athènes. Direction l’Acropole et le Stade panathénaïque. Orestis se faufile entre les voitures à l’arrêt. Après quelques feux rouges, le trafic devient plus fluide.

ORESTIS : Je n’avais encore jamais conduit dans Athènes sans me préoccuper des nids-de-poule.

Les habitants d’Athènes vivent dans un véritable musée de l’Antiquité à ciel ouvert. Et cela n’est pas anodin. Lorsqu’Orestis et Elena s’arrêtent devant l’Acropole, puis devant le stade, nous sommes stupéfiés par l’étendue de leurs connaissances. Saviez-vous qu’une copie du Parthénon se trouve dans le musée de l’Acropole?

Adossés à la voiture, Orestis et Elena n’en finissent pas d’expliquer… À Athènes, on adore parler, vite et sans s’arrêter. Au fait, que pensent-ils du design de la Classe A ?

ELENA : Lorsque j’ai vu la voiture pour la première fois ce matin, j’ai été surprise. Je ne m’étais pas trop intéressée au modèle avant et j’avais une image plutôt conservatrice en tête. Mais son design attire le regard ! L’avant surtout me plaît, il est plutôt séduisant !

De l’index, Orestis suit les contours de l’arrière de la voiture.

ORESTIS : Cette ligne qui part du feu arrière et descend le long des portières, je ne l’ai vue sur aucune autre voiture.

Nos deux pilotes reprennent la route à la recherche du meilleur vendeur de souvlakis de la ville. La Classe A contourne la colline de l’Acropole puis se dirige vers Gazi, un quartier branché autour d’une ancienne usine. Au Kandavlos, Orestis commande plusieurs souvlakis à emporter. Quelques instants plus tard, il se gare dans une rue transversale. On savoure cette spécialité grecque en contemplant les ruelles d’Athènes. Puis on s’extasie sur la vue sur le Golfe Saronique. Le gris-blanc des maisons se fond dans le bleu de la mer. C’est là que la visite s’achève. Elena prend le volant.

 

Classe A 180 d

Couleur
blanc Cirrus
Cylindrée
moteur 4 cylindres / 1461 cm3
Puissance
80 kW (109 ch) à 4 000 tr/min
Vitesse maximale
190 km/h
Consommation en cycle mixte
3.7-4.1 l/100 km
Emissions de CO2
98-107 g/km
Fonction Stop/Start ECO
oui

ELENA : Le moteur est allumé ?! Je l’entends à peine.
ORESTIS : Bien sûr ! Tu peux démarrer.

 

Elena s’engage d’abord avec précaution dans l’avenue Syngrou, et quelques secondes plus tard, elle enfonce l’accélérateur. L’aiguille du compteur atteint rapidement les 80 km/heure autorisés. Elle prend les virages à une vitesse vertigineuse.

ELENA : Youhouuu !
ORESTIS : S’il te plaît, Elena, pas si vite !
ELENA : Incroyable. On n’entend pas du tout le vent.

Orestis a agrippé l’accoudoir de sa main droite, mais il sourit vaillamment.
ELENA : Ça va, chef ? Pas d’inquiétude !

Ce n’est qu’une fois qu’Elena ralentit le rythme que le visage d’Orestis se détend. La Classe A s’engage dans l’avenue Poseidonos qui longe la mer en direction des villes de Glyfada et Vouliagmeni, sur la côte, jusqu’au cap Sounion. En route, les possibilités pour faire une pause et prendre un café sont innombrables. Orestis et Elena baissent les vitres. Ils roulent maintenant en silence. Les haut-parleurs diffusent la play-list du smartphone : une reprise électro-pop signée du groupe Imam Baildi d’une chanson de Mikis Theodorakis, grand compositeur et militant politique grec.