La ville s’éveille alors que nous nous approchons du parc du Cinquantenaire et le trafic semble étonnamment bruyant. C’est une illusion auditive : après dix minutes de route, nous ne nous sommes pas encore habitués au moteur totalement silencieux de l’EQC 400 4MATIC. À travers le toit panoramique du véhicule, nous observons la silhouette imposante de l’arc de triomphe du Cinquantenaire, érigé à la fin du 19e siècle pour célébrer la fierté d’un petit pays qui, au cours du demi-siècle suivant son indépendance en 1830, a su se hisser au rang de puissance économique mondiale. L’un des « palais » construits pour l’exposition universelle de 1897 héberge aujourd’hui le musée Autoworld, qui fait découvrir aux amateurs de voitures classiques les quelque 1 000 automobiles de la collection de Ghislain Mahy, l’une des plus importantes au monde.


Poumon vert
Si la pierre domine dans le paysage urbain de Bruxelles, la ville regorge néanmoins de parcs, petits et grands. Le bois de la Cambre est le véritable poumon vert de la ville. Aménagé dans un style paysager « à l’anglaise » au milieu du 19e siècle, comme ses contemporains le Central Park à New York et le bois de Boulogne à Paris, ce parc plaît aux promeneurs grâce à son étang artificiel, son relief vallonné et ses allées sinueuses. Les visiteurs peuvent aussi s’y divertir au Théâtre de Poche ou se désaltérer à l’une des buvettes.
Nous faisons un petit détour par l’ancienne abbaye de la Cambre. Dans cet écrin de verdure, où tout n’est que calme et beauté, est installée depuis 1926 l’une des principales écoles d’art et de design de Belgique : La Cambre arts visuels. Nous longeons ensuite les idylliques étangs d’Ixelles, situés dans un vallon naturel et entourés de maisons patriciennes, jusqu’à la place Flagey, dominée par la silhouette de paquebot de l’ancienne Maison de la radio.

Architecture typique
Nous poursuivons notre exploration dans le quartier du Châtelain. Dans la rue Américaine, les amateurs d’Art nouveau ne pourront résister à une visite du Musée Horta, l’un des joyaux de ce style architectural si caractéristique de Bruxelles, au même titre que la Maison Cauchie et sa superbe façade en sgraffites, située en bordure du parc du Cinquantenaire.
Nous voilà arrivés place Poelaert, devant le gigantesque Palais de justice de Bruxelles. Corseté par des échafaudages depuis des années en attendant sa rénovation, cet édifice plus vaste que la basilique Saint-Pierre de Rome demeure aujourd’hui le plus grand bâtiment en pierre de taille de la planète. Sa renommée était telle qu’une réplique aux dimensions plus modestes a été érigée à Lima (Pérou). Sur l’esplanade, on peut admirer un impressionnant panorama sur la ville basse.


Arrivés sur la place Royale, nous pourrions garer l’EQC et nous plonger dans l’univers surréaliste du musée Magritte, mais nous décidons de descendre le mont des Arts, avec sa superbe perspective sur le centre historique, en direction de l’emblématique Grand-Place. Inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO, elle suscite partout dans le monde l’admiration par la magnificence de ses façades. Celles-ci ne sont pourtant pas d’époque, car la place a été largement détruite lors du bombardement par les troupes de Louis XIV en 1695, puis durant la Révolution française.
Son aspect actuel est le résultat d’une coûteuse campagne de restauration au 19e siècle, qui a souvent vu l’embellissement prendre le dessus sur la vérité historique. Située en face de l’Hôtel de Ville médiéval, la Maison du Roi abrite aujourd’hui le Musée de la Ville de Bruxelles. On peut y admirer la garde-robe de Manneken-Pis, cette fontaine à l’effigie d’un petit enfant se soulageant, dont l’origine remonterait au 15e siècle. La statuette en bronze actuelle date de 1619 et la coutume d’habiller le garnement incontinent est perpétuée depuis le 18e siècle. L’illustration parfaite de l’esprit bruxellois, qui refuse de se prendre au sérieux.


Délices et icône belges
Autour de la Grand-Place et de l’Îlot Sacré, le dédale de ruelles médiévales qui la jouxte et où se bousculent les restaurants « traditionnels », le touriste peut consommer à sa guise tous les mets réputés typiquement belges : de la bière, des frites, des gaufres et du chocolat. Toutefois, si l’on entend déguster ses gourmandises dans une ambiance plus sereine et huppée, mieux vaut se rendre aux Galeries royales Saint-Hubert. Ces trois passages commerciaux de style néoclassique et couverts d’un haut vitrage en arcades datent de 1847 et furent parmi les premiers du genre. Les galeries accueillent, outre les incontournables chocolatiers, divers magasins de luxe, deux théâtres et un cinéma, ainsi qu’un somptueux comptoir de la maison Dandoy, réputée pour ses biscuits « speculoos » dont la recette n’a pas changé depuis 1829.
Nouvel EQC 400 4MATIC
Consommation électrique (NEDC) : 19,7-20,8 kWh/100 km
Consommation électrique (WLTP) : 22,3-25 kWh/100 km
Émissions de CO2 (cycle mixte) : 0 g/km
Autonomie (NEDC) : 445-475 km
Autonomie (WLTP) : 374-414 km
L’allumage automatique de la lumière d’ambiance de l’EQC 400 4MATIC annonce la tombée du jour. Nous empruntons la rue Dansaert, qui forme l’épine dorsale du quartier de la mode et du design bruxellois, et nous mettons en route pour découvrir sur fond de soleil couchant un dernier emblème de Bruxelles : l’Atomium. Représentant un cristal de fer agrandi 165 milliards de fois, il a été construit pour ne durer que le temps de l’Exposition universelle de 1958. Mais, l’engouement du public pour ses neufs gigantesques boules lui ont valu une longévité inespérée, comme ce fut le cas pour la tour Eiffel à Paris. Rénové il y a une dizaine d’années, l’Atomium réaffirme la foi en l’avenir et en le progrès qui continue d’animer Bruxelles.

Bons plans à Bruxelles