Imagine | 12 Jun 2023

Sur les traces de Nigel Sylvester

Confidences du pro du BMX, grand fan de la Classe G

Photos : Sidney H. Gomes // Texte : Hendrik Lakeberg

Quand il n’est pas en train d’explorer les villes du monde entier sur deux roues pour ses clips Youtube, le coureur professionnel de BMX Nigel Sylvester préfère conduire une Classe G. Pourquoi ? Il nous l’explique.

« Je suis tombé amoureux de la Classe G quand j’étais petit ; j’ai toujours rêvé de la conduire », confie Nigel Sylvester. La silhouette de Manhattan surplombe l’East River et se dresse dans le ciel sans nuage en ce début d’après-midi. La Mercedes-AMG G 63 rouge vif du coureur professionnel de BMX scintille sous le soleil, juste au bord de l’eau. Même quand la caméra arrête de tourner, Nigel Sylvester enfourche son vélo et part glisser dans ce quartier de New York où il y a encore de l’espace.

 

Une Classe G rouge, symbole de sa réussite

C’est grâce au BMX que Nigel Sylvester est devenu célèbre à travers le monde. S’il roule aujourd’hui au volant d’une Classe G, ce n’est pas seulement par amour des belles mécaniques. La Classe G rouge qui trône sur les rives de l’East River est à la fois l’expression et le symbole de sa réussite.

« Pour les personnes qui ont grandi à Brooklyn et dans le Queens, posséder une Mercedes, c’est quelque chose ! Certains y consacrent toute leur vie. Ils économisent dur pour s’approprier ne fût-ce qu’un petit bout de la Marque », confie Nigel avec calme et assurance. « Mon grand-père conduisait un camion Mercedes. Je l’ai toujours admiré, ainsi que son véhicule. Il a été une grande influence dans ma vie. » Sous l’ombre d’un parasol, alors que son tournage marque une pause, il ajoute : « La Classe G est spéciale. Unique. »

 

La marque hautes performances Mercedes-AMG, et le modèle G 63 en particulier, convient parfaitement à l’âme sportive de Nigel Sylvester, qui gagne sa vie en repoussant ses limites sur son BMX dans des conditions souvent très difficiles. La ville et ses rues constituent son élément naturel. Tout comme pour la Classe G, qui permet au conducteur de faire face aux environnements les plus hostiles. Si la Classe G plaît autant, c’est qu’elle est unique, tant par sa fonction que par sa forme.

Un homme de spectacle aux collaborations prestigieuses

Le BMX a longtemps été considéré comme un sport atypique. Un sport qui se prête peu aux pistes d’entraînement mais qui trouve sa place dans le paysage urbain des métropoles. C’est là que Nigel s’est fait un nom. Dans ses vidéos YouTube, il met en scène ses traversées des centres-villes – parfois avec aisance et élégance, parfois avec beaucoup d’humour, mais toujours de manière très divertissante.

Lorsqu’on regarde une de ses vidéos, on se croirait dans un jeu vidéo. Les clips sont filmés de son point de vue : il croise des gens dans la rue, s’arrête pour jouer au basket, pénètre parfois même à vélo dans un salon de coiffure. Bien plus qu’un athlète, Nigel Sylvester est un homme de spectacle. Ses vidéos donnent l’impression qu’après vingt ans de carrière, ou presque, il n’a toujours pas perdu le plaisir du métier. Il a également compris très tôt comment travailler avec des marques pour construire son réseau de sponsors et ses propres entreprises. Pendant longtemps, le BMX n’a pas bénéficié d’un système de sponsoring et de compétition comme c’est le cas pour d’autres disciplines sportives professionnelles, telles que le basket ou le foot. Nigel a fait du BMX un sport à la mode qui rencontre un succès croissant.

S’il est fan de sport, l’athlète est aussi passionné par la mode. Il a dessiné un vélo pour Louis Vuitton et a collaboré avec des marques comme Levi’s, Moncler (également partenaire de Mercedes-Benz), la marque de vêtements de sport New Era, et bien sûr Mercedes-AMG, avec qui il travaille en étroite collaboration. La prestigieuse maison d’édition new-yorkaise Rizzoli vient de lui consacrer un livre de photos. Ajoutez à cela un nombre croissant de followers sur les réseaux sociaux et le doute n’est plus permis : la star du BMX est dans l’air du temps !

La liberté de vivre comme il le souhaite

Qui ne s’intéresse pas au BMX pourrait croire que cet engouement est tout récent, mais en fait tout a commencé par une passion pour un sport qui, avant Nigel Sylvester, était solidement implanté en Californie et très peu à New York. « Les gens ne comprenaient pas au début : un pro du BMX qui vient du Queens ? », dit-il en souriant. Plus personne ne dit plus cela aujourd’hui. Les amis qu’il s’est faits au début de sa carrière sont toujours à ses côtés.

Dans des sports comme le BMX, il ne s’agit pas que de faire carrière. La motivation réelle a été et demeure tout autre – on le ressent en observant Nigel Sylvester sillonner les rues de la mégalopole sur son vélo, comme si elles lui appartenaient : « J’ai la chance de pouvoir gagner ma vie en faisant ce que j’aime », souligne-t-il. « Rien ne me fait autant vibrer que de foncer à toute allure sur mon vélo à travers la ville. » C’est plus qu’une question de bonheur. C’est la liberté de vivre comme on le souhaite.