Ce sont des vastes bâtiments qui bordent respectivement l’A7 et l’A2. Deux fourmilières parfaitement rodées qui fêteront l’an prochain 40 ans pour Étoile-sur-Rhône et 20 ans pour Valenciennes. Les chiffres donnent le tournis : 330 employés, 25 hectares, 82 000 m2, 330 000 emplacements de stockage. Les deux sites sont les plateformes logistiques de Mercedes-Benz en France. Deux points névralgiques entre la centrale internationale de Germersheim en Allemagne (1,5 millions de m2 pour 500 000 références stockées) et l’ensemble des 530 réparateurs agréés (RA) de France, de Belgique et du Luxembourg.
Optimisation des capacités de stockage
Toutes les pièces des véhicules Mercedes-Benz de ce vaste territoire transitent par ces deux hubs : « La logistique est avant tout un métier de flexibilité, parce qu’il faut constamment s’adapter », soutient Joëlle Schroeck, directrice du site d’Étoile-sur-Rhône et responsable des centres logistiques français et suisse. « Nous sommes 100 % dynamisés. Ça signifie que nos références n’ont pas nécessairement toujours les mêmes emplacements. Nous tentons d’optimiser ainsi continuellement nos capacités de stockage. »
Chacun des deux sites est alimenté du plus petit boulon au moteur de 1,2 tonnes de l’Actros. Des pièces pour voitures (Mercedes-Benz et smart), véhicules utilitaires et camions y sont rassemblées. Les références sont triées en continu selon leur taille et leur rotation. Trois types de commandes sont traitées au quotidien : les commandes de stock qui garantissent l’approvisionnement classique du site, celles de dépannage, et celles d’urgence.
Des salariés et salariées présents depuis l’inauguration
Au cœur du site de Valenciennes, son responsable Sébastien Cosset souligne : « Au sein du centre logistique, les activités opérationnelles occupent environ 70 % de nos effectifs ; les magasiniers et magasiniers-caristes sont en charge de la mise en stock et des préparations de commandes, des réceptions et des expéditions de marchandises. »
Mercedes-Benz se soucie de la parité au sein des établissements. À Valenciennes par exemple, 30 % des salariés sont des femmes et la majorité des salariés du site était déjà présents au moment de son inauguration en juin 2003. Émilie Wojtowicz, jeune magasinière-cariste, témoigne de l’attachement à la Marque et à tous ceux qui, avec elle, travaillent dans l’envers du décor. « On ne parle de la logistique que lorsqu’il y a un grain de sable. On ne se rend pas compte de tout ce qu’il y a derrière le service », explique celle qui venait travailler à 18 ans, l’été, aux côtés de sa maman. « C’est une machine formidable qui tourne tous les jours et permet à chacun de conduire paisiblement après avoir récupéré sa voiture réparée. » Une machine indispensable !