Sport | 26 Feb 2020

Championnat Formula E

Un début de saison prometteur

TEXTE : THOMAS MORALES // PHOTOS : DAIMLER AG

14 courses dans 12 villes sur 5 continents, la saison de Formula E 2019/2020 bat son plein depuis le mois de novembre. L’écurie Mercedes-Benz EQ Formula E Team inaugure sa première saison dans ce championnat 100 % électrique au niveau très relevé

Les feux sont au vert ! Pour sa première saison dans le championnat du monde Formula E, Mercedes-Benz apprend vite et montre déjà un bel enthousiasme en course. Les deux pilotes, le belge Stoffel Vandoorne et le néerlandais Nyck De Vries ont déjà placé leurs monoplaces aux avant-postes. Mais la saison reste longue et indécise. Les flèches d’argent électriques découvrent une nouvelle discipline pleine de suspense et de rebondissements. Les sports mécaniques vivent, en ce moment, leur révolution technologique.

La compétition inscrite dans l’ADN

Cette première participation dans une discipline relativement nouvelle est un signe fort pour le constructeur Mercedes-Benz. Depuis 125 ans, l’Étoile a toujours brillé sur les circuits du monde entier et dans toutes les catégories (Formule 1, Endurance, Rallye, etc…). La Marque a gagné ses galons de sportivité et de respectabilité dans la course. C’est donc naturellement que Mercedes-Benz participe à cette aventure à la fois sportive et technologique. Ce nouveau challenge correspond aussi à un engagement fort et à la recherche d’une mobilité durable. Un engagement pour un meilleur respect de l’environnement déjà concrétisé par la création de la « Gamme EQ Power », qui comprend actuellement 13 modèles. La Formula E est l’occasion de mettre en pratique l’avance technologique de Mercedes-Benz en matière de batteries, d’électrification, de performances pures et de comportement routier.

La mécanique de la course

La monoplace EQ Silver Arrow 01 a été imaginée et conçue dans les ateliers d’Affalterbach au cœur du département compétition de Mercedes-AMG en Allemagne. Rappelons que ce championnat est composé de 24 voitures, 24 pilotes et 12 équipes. Les courses, ou E-Prix, d’une durée de 45 mn commencent par un départ à l’arrêt. Avec une puissance maxi de 250 kW, les monoplaces électriques passent de 0 à 100 km/h en 2,8 secondes et atteignent la vitesse maximale de 280 km/h. La puissance disponible est de 200 kW en mode Course et 225 kW avec FANBOOST ou en mode Attaque. Il est interdit de recharger la voiture pendant les qualifications et la course.

Rendez-vous à Paris en avril !

La Formula E reviendra au printemps prochain (le 18 avril) dans la capitale française, sur la piste désormais mythique des Invalides. Deuxième course européenne de la saison après Rome (4 avril) et avant Berlin (21 juin), le E-Prix de Paris prend ses quartiers sur un tracé hautement symbolique au milieu des immeubles haussmanniens. Le sport automobile côtoie ici des monuments emblématiques pour le plus grand plaisir des spectateurs férus d’histoire et de sports mécaniques. Les spectateurs en prennent plein les yeux pendant 1,9 km. La Seine borde au loin le circuit et l’on aperçoit la Tour Eiffel à l’horizon. Les bolides se livrent une bataille technique qui demande beaucoup de sang-froid dans un silence presque absolu. Et puis Paris réserve son lot de surprises car, l’année dernière, le E-Prix fut la première course sur piste mouillée depuis la création de la Formula E.